dimanche, juillet 05, 2009

Echangeons nos planètes

Je viens d’apprendre, grâce à un des nombreux reportages scientifiques de France 5, que des scientifiques de tous bords travaillent déjà sur une catastrophe annoncée : la mort du soleil. Qui dit mort du soleil ne dit pas congélation de la Terre mais eu contraire nous laisse présager un belle ambiance de rôtissoire puisque celui-ci grossira 250 fois avant de mourir (pour faire simple) et donc détruira la Terre à petit feu.

Un des filons de recherche les plus sérieux pour entraver ce futur fort désagréable consiste non pas à nous protéger ou essayer de « gérer » le soleil mais bel et bien de fuir. Et cette tactique habile est bien souvent préconisée lorsqu’on parle de chaos terrestre. Vite fuyons ! Concentrons-nous deux secondes sur 3 exemples à peine croyables.

Où pourrions-nous donc aller ? La planète la plus proche suffirait-elle à nous mettre à l’abri. Je parle de Mars bien entendu… Et bien oui ! Mais, on le sait bien, Mars n’est pas apte à recevoir les terriens et notre mode de vie, à savoir : respirer. Pour accueillir les quelques milliards de terriens (un autre vaste débat pour plus tard : le transport … et les « élus » au transport…) il faudra donc préparer un peu le terrain. La solution qui m’a été présentée sur France 5 : un canon ! Un canon d’une violence rare qui pourrait balancer sur Mars un projectile suffisamment puissant pour faire ressortir le trésor de notre planète voisine découvert récemment par une mission spatiale : la glace ! Sous la surface aride de Mars il y aurait en effet de la glace, donc de l’eau : l’élément essentiel à la création d’une atmosphère respirable. L’explosion générée à l’impact du projectile ferait ressortir cette glace enfouie. Il suffirait ensuite de viser Mars à plusieurs reprises pour y recréer le climat de la Terre fait de terre et d’eau.

Autre solution, toujours sur Mars : utiliser notre grande expérience de la pollution, du réchauffement climatique, produit par l’excès de dioxyde de carbone, pour l’exporter sur Mars. Quelle belle image ! Mais en effet ce qui constitue une pollution chez nous n’a pas le même impact ailleurs. Il s’agirait donc de réchauffer Mars (via des usines super polluantes en gros) jusqu’à atteindre la température idéale pour la climatiser à notre image.

Une dernière solution, la plus hallucinante de par sa simplicité extrême (dans le concept), déplacer la Terre. Bah oui pourquoi pas… Ca règle le problème du transport. Il suffirait en fait d’aller chercher des astéroïdes de 150 kilomètres de diamètre loin (très loin) de chez nous et les dévier vers la Terre (avec des fusées surpuissantes) pour la raser de près. Ca fait peur hein ? Faudra pas se planter dans les calculs ! Le fait de croiser la Terre à une vitesse démentielle produirait un effet physique à grande échelle qui aurait pour effet de dévier la terre de sa trajectoire cyclique habituelle et l’éloigner, en à peine 6 000 ans, de 50 kilomètres du soleil. Opération donc à répéter tous les 6 000 ans afin de s’éloigner suffisamment du soleil et son rayon d’action mortel.

C’est peut-être une réaction étrange, mais pour moi la première chose que je me suis dit en apprenant ça c’est : « mais putain si on cherche à fuir notre planète pour en coloniser une nouvelle, pourquoi les autres, les extra-terrestres donc, ne feraient pas la même chose ? ». On ne va pas repartir ici sur le débat de l’existence ou non d’une autre vie ailleurs. Partons du constat qu’ils existent par simple pensée métaphysique. Si nous existons : ils existent forcément…

Je me suis donc imaginé directement des projectiles gigantesques de la taille de Paris balancés sur Terre créant des cratères énormes visant à faire ressortir une richesse souterraine peut-être inconnue chez nous mais indispensable aux martiens. Pas de pitié ! Puisque, comme nous, ils ne sont pas conscients de notre présence sur la planète qu’ils ont choisit. Pourquoi auraient-ils de la pitié ? Eux n’ont rien à foutre de l’eau et de l’air, ne voient pas les petits êtres que nous sommes (peut-être n’ont-ils pas d’yeux) et se disent juste : « mortel enfin une planète gavée de pétrole » (ça c’était il y a 50 ans) ou gavée de je ne sais quelle molécule dont ils raffolent.

S’ils ne savent pas fabriquer un canon peut-être sauront-ils bien nous polluer. Je les vois déjà leurs énormes usines à poussière… Mais peut-être ont-ils déjà commencé le travail depuis un moment. Peut-être que le dioxyde de carbone est une invention extra-terrestre, de mèche avec les industriels à qui ils ont promis fortune (l’or coule à flot sur leur planète) et vie éternelle.

On pourrait même aller bien plus loin si on envisage une invasion extra-terrestre sur le long terme plutôt que massivement et en un jour comme on aime l’imaginer dans les fictions. Supposons que les envahisseurs ne soient pas pressés, supposons ensuite qu’ils soient vraiment futés et préfèrent se servir de nous pour nous exterminer et transformer la terre à leur image ; plutôt que de venir nous envahir eux-même. Et si E.T. était venu nous voir il ya des centaines de milliers d’année (quand l’homme n’était pas encore le chef) et avait décelé en nous la capacité adéquate pour porter la bactérie qu’il comptait nous injecter ? S’il nous avait offert un cerveau ? Si le cerveau n’était pas terrien mais importé ? Pourquoi pas ? E.T. serait donc venu il y a bien longtemps avec la ferme intention de nous injecter, à nous les hommes, ce qu’il nous manquait pour venir à bout de notre propre espèce, en toute autonomie, et par la même occasion transformer notre planète grâce à la pollution. E.T. nous a offert l’intelligence ! Et elle s’est répandue sur terre comme un simple virus…

Moi j’ai envie de dire un truc à E.T., aux martiens et autres envahisseurs… E.T. si tu m’écoutes : arrête tes conneries! Viens reprendre ton cerveau et échangeons nos planètes. Avec un peu de chance on sera tous sauvés !