vendredi, août 19, 2005

La médecine anti-SIDA remise en cause

20 ans que la recherche mondiale travaille sur un vaccin contre le SIDA. 20 ans qu'on arrive même pas à définir comment fonctionne ce virus et que certains industriels biochimistes profitent de sa complexité thérapeutique et de la peur qu'il génère pour se remplir les poches. Et s'il y avait encore plus môche que cet aspect sombre de la lutte contre le SIDA ?

Je suis en effet tombé par hasard sur un article indépendant (donc de source pas forcément sûre même si au moins il n'est pas influencé par des industriels) dénoncant un établissement américain qui teste des traitements sur des enfants séropositifs abandonnés. Sur fond de drame social - avec en tête d'affiche des petis enfants noir ou hispaniques défavorisés, abandonnés par leur mère et utilisées à leur insu comme cobayes - se joue un nouvel acte des de la recherche médicale qui pense peut-être pouvoir se disculper en brandissant ses efforts de lutte contre contre le virus du SIDA qu'on redoute tous tant.

Les faits sont les suivants : l'ICC de New York (Incarnation Children's Center) teste sans l'accord de ses patients, des enfants souvent en bas âge, et de leurs tuteurs (ils n'ont plus de parents) des médicaments jugés très dangereux ou mortels. Les enfants refusant ces médicaments se le voient administrés par la force ou par voie chirurgicale. Le tout sans savoir si ces expériences sont intelligentes, les théories sur lesquelles elle se basent datant de plus de 20 ans.

Pour en savoir plus, lisez le reportage de Liam SCHEFF qui cherche un organe de presse pour le publier :

http://www.sidasante.com/journal/maison.htm

Article à lire avec un minimum de scepticisme sans pouvoir recouper ou vérifier ces informations ; surtout sur la suite de l'article dérivant vers une remise en cause de certaines des principales hypothèses émises par les chercheurs sur le virus du VIH.
Même si ça vaut la peine de s'y intéresser, mieux vaut rester objectif sur ce domaine, il serait dommage de ne plus croire en la médecine dans cette lutte contre le SIDA et véhiculer l'idée que les tests de dépistage ne servent à rien par exemple. Même si c'est potentiellement vrai...

mardi, août 16, 2005

Une Guerre

Comme si je flippais pas déjà assez tout seul, j'ai eu cet été la bonne idée de lire un bouquin conseillé par un ami : "Une Guerre" par Dominique Lorentz sorti aux Arènes en 1997.

C'est pile le genre de bouquin qu'il faut pas lire, comme moi, au bord d'une piscine sous le soleil. Ca chauffe la tête, ça contrarie, voire ça peut vous coller de mauvaise humeur au risque de refuser le Pastis de 18h...

J'ai pas réussi à saisir l'intégralité des faits dénoncés dans ce livre tant ils sont nombreux et compliqués à intégrer. Il faut connaître le contexte politique et historique de chaque affaire pour ne pas être largué. Même si Dominique Lorentz ne lésine pas pour nous mettre dans le bain, ça fait souvent trop d'infos nouvelles pour pas tout mélanger.
Mais disons que j'ai compris dans les grandes lignes de quoi il s'agissait, suffisamment pour pousser des grands soupirs honteux toutes les 2 pages.

Le livre part d'une enquête journalistique sur Baroin (président de la GMF et de la FNAC dans les années 80) et de sa mort "accidentelle" pour dériver très vite sur les attentats perpétrés en France dans cette même période, les otages au Liban, l'arme atomique délivrée par les français et tout un défilé de complots incroyables et autres crimes d'état. Tout est lié.
On sait tous que notre état (comme les autres) est pourri de l'intérieur et battit son pouvoir sur le mensonge et la manipulation mais, face à tant de détails, on reste étonnés de découvir à quel point c'est parfois énorme et assumé. Tout le monde est dans le coup, même les plus médiatisés ou les plus "respectueux".

Dans un contexte de paranoia face à des médias contrôlés par l'état on pourrait aussi se demander si "Une Guerre" ne nous délivre pas de même des infos erronées. Mais c'est pratiquement impossible étant donné la méthodologie appliquée par l'auteur. Des heures de documentation, du recoupement d'information et un peu d'analyse. Très peu de terrain, d'interviews et d'enquêtes finalement. Que des faits... Tout est inscrit noir sur blanc dans la presse. C'est ça le plus fou ! Encore fallait-il savoir décoder les infos, les confronter, les associer, les déterrer... Un travail de fourmie.

Cette journaliste (et son éditeur) a pris de sérieux risques pour publier cet ouvrage. Rien que pour cette raison ça vaut la peine de s'y intéresser. Rares sont les personnes osant taper de la sorte dans la foumilière. 4 ans plus tard Dominique Lorentz remue le couteau dans la plaie en sortant "Affaires atomiques". Une véritable "quête du Grave" semble donc motiver cette journaliste. On lui souhaite de continuer le plus loin qu'elle puisse et d'éviter les balles autant que possible. Dominique, si j'ai un conseil pour vous : n'acceptez jamais de bonbons d'un inconnu.