dimanche, février 27, 2011

Et si le Web était moins libre qu'on ne le pense ?

Simple supposition... C'est vrai que j'ai toujours été friand des théories autour du complot. Sans vraiment y adhérer, ça m'intéresse. Et je pense que chacun devrait envisager ces thérories, au moins les écouter. En réalité notre société nous incite elle-même à réflêchir comme ça. Trop de mensonges, trop de manipulations, d'escrocs, de pirates, de langue de bois, de lobbying. Forcément on finit par douter, par devenir parano. Certains médias un peu dissidents n'hésitent pas à mettre le doigt dessus : l'émission Arrêt sur Images en son temps, Canal+ en général (de moins en moins malheureusement), le Canard Enchaîné, certains blogs, des fanzines, des livres etc... Evidemment ces idées sont parfaitemenr relayées dans une mécanique virale gràce à des sites comme Youtube, Facebook, Twitter et compagnie (rappelez vous le documentaire tentant de prouver par A+B que les attentats du 11 septembre étaient une manipulation du gouvernement Bush).


Et si malgré leur apparente ouverture, liberté, incontrôlabilité, ces sites là, ces sites communautaires, étaient sous contrôle eux aussi ? Si la censure s'y développait gentiment ? Qui détient vraiment le capital, le décisionnel ? Qui les influence ? Chaque entité médiatique de dimansion internationale (même nationale) est forcément sous influence de nos jours.

Imaginez Google, Facebook, Twitter et Wikipédia influencés par une seule et même entitié décidant de détourner ces réseaux pour son propre profit ? Si un riche entrepreneur au bras long, un petit malin, décidait d'utiliser ces réseaux - aujourd'hui nettement plus influents que CNN, Aljazeera, le Times ou la BBC - pour faire passer le message qui l'intéresse et censurer ceux qui le dérange ?
Quelqu'un a-t-il vérifié les comptes ? Quelqu'un a-t-il recensé les actes de censure ? Comme par exemple le groupe Facebook "Boycott BP" (réunissant 800 000 fans révoltés par la marée noire dans le golfe du Mexique et plus généralement contre l'activité irresponsable de BP) qui fut fermé sans sommation.


A-t-on vraiment la liberté de dire TOUT ce qu'on veut sur le Web ? La question mérite d'être posée.

Aucun commentaire: