lundi, octobre 10, 2011

Steve Jobs adulé : signe des temps.

Est-ce que je parais si asocial que ça, voire conservateur, en affirmant que je trouve surprenant qu'on puisse à ce point être attristé par la mort de Steve Jobs ? Autrefois on pleurait des artistes, des inventeurs, des scientifiques, des intellectuels, des révoltés politiques, des humanistes... Des gens qui oeuvraient pour les émotions, pour l'espoir, la vie, la paix, l'homme.

A la limite qu'on s'attarde sur Apple le jour où la firme disparaîtra ça je peux le comprendre. Apple a participé à une révolution industrielle qui risque d'avoir des répercussions énormes dans les années voire les siècles à venir. Ce sont d'excellents produits d'une qualité technologique, ergonomique et de design indéniables. Mais surtout Apple a aussi été le cocon d'un paquet de scientifiques et inventeurs chevronnés et créatifs ; Steve Wozniak en tête. Remettons les choses en place : l'inventeur du premier "personal computer" Apple c'est Wozniak, pas Jobs. Le Mac c'est aussi "Woz" et les autres ingénieurs d'Apple. Steve Jobs n'est en réalité qu'un excellent manager, un businessman hors du commun, un visionnaire en matière de capitalisme, de marketing et de communication.

Aujourd'hui les gens admirent ces compétences au même niveau que les autres. Les temps changent ma bonne dame. Les temps changent...

Je ne souhaite pas ici faire gratuitement mon bon français contestataire de base, à contre-courant pour la beauté du geste. Steve Jobs, malgré une personnalité contestable, mérite sans doute la reconnaissance de ses pairs. Comme n'importe quel homme, si tant est qu'il aie bonne conscience (je ne suis pas dans sa tête et je me méfie des ragots et des expectatives que je ne suis pas allé vérifier en matière d'écologie, d'exploitation de la main d'oeuvre etc...), il mérite notre respect et pourquoi pas celui des professionnels du métier aussi, qu'ils portent certainement au rang de modèle. Mais les autres ? Ces millions de gens qui se sentent "touchés" par son décès, qui postent un petit "R.I.P." sur Twitter ou Facebook ? Connaissaient-ils Jobs personnellement ? Travaillent-ils tous dans l'informatique, le marketing ou le design ?

Je constate seulement que les valeurs de ce siècle ne seront sans doute pas les mêmes que celui du siècle d'avant. Tout comme d'ailleurs les valeurs du 20ème siècle n'étaient sans doute pas les mêmes que le précédent. Je suis peut-être un peu nostalgique mais j'assume. Jamais le business et la technologie ne me feront autant rêver que l'art ou les gens. Mais en matière d'émotion évidemment, chacun voit midi à sa porte.

lundi, mars 14, 2011

Baraka: un film muet beau et flippant à la fois

Connaissez-vous le film documentaire BARAKA ? Sorti en 92 ce film de Ron Fricke est d'une beauté incroyable. Une ode à notre planète et à l'humanité mais aussi une critique sur l'urgence sociale et écologique de notre temps. C'est magnifique et ça fait flipper en même temps. Bien avant Home de Yann Arthus Bertrand, avant Nicolas Hulot, avant Un Jour sur Terre, Food Inc et compagnie, il y avait Baraka !



Autant vous prévenir avant de le regarder : ce film est muet. On pourrait dès lors se dire qu'on va s'emmerder méchamment, mais non c'est loin d'être le cas. Aucun dialogue, aucun commentaire, zéro voix-off et pourtant... Pourtant il y a tellement de choses qui passent : sentiments, émotions, contemplations, dénonciations, chocs. Par exemple Ron Fricke aime beaucoup comparer notre système de transport et la surpopulation de certaines de nos villes avec l'agriculture intensive et les usines de poulets. On a honte de voir comment on traite ces si mignons poussins sur tapis-roulants, serrés les uns contre les autres, mais finalement on s'inflige la même chose à nous-même dans le métro.

Ce film déborde de métaphores de ce type, toujours dévoilées avec un grand sens de l'esthétique. L'art de faire parler des images sans aucun mot, sur une bande son magnifique. A regarder en brûlant un peu d'encens, comme une méditation ou une incantation. Un grand moment de spiritualité. Pour info Baraka en arabe ça veut dire "bénédiction".

Je vous invite à regarder cet extrait magnifique de Baraka (un de mes passages préférés) : 6 minutes de danse Kecak, une danse balinaise très étrange, captivante, au pied du temple Gunung Kawi à Bali. James Cameron s'en est inspiré dans son film Avatar...
VOIR LA VIDEO

LE TRAILER COMPLET DE BARAKA :

dimanche, février 27, 2011

Et si le Web était moins libre qu'on ne le pense ?

Simple supposition... C'est vrai que j'ai toujours été friand des théories autour du complot. Sans vraiment y adhérer, ça m'intéresse. Et je pense que chacun devrait envisager ces thérories, au moins les écouter. En réalité notre société nous incite elle-même à réflêchir comme ça. Trop de mensonges, trop de manipulations, d'escrocs, de pirates, de langue de bois, de lobbying. Forcément on finit par douter, par devenir parano. Certains médias un peu dissidents n'hésitent pas à mettre le doigt dessus : l'émission Arrêt sur Images en son temps, Canal+ en général (de moins en moins malheureusement), le Canard Enchaîné, certains blogs, des fanzines, des livres etc... Evidemment ces idées sont parfaitemenr relayées dans une mécanique virale gràce à des sites comme Youtube, Facebook, Twitter et compagnie (rappelez vous le documentaire tentant de prouver par A+B que les attentats du 11 septembre étaient une manipulation du gouvernement Bush).


Et si malgré leur apparente ouverture, liberté, incontrôlabilité, ces sites là, ces sites communautaires, étaient sous contrôle eux aussi ? Si la censure s'y développait gentiment ? Qui détient vraiment le capital, le décisionnel ? Qui les influence ? Chaque entité médiatique de dimansion internationale (même nationale) est forcément sous influence de nos jours.

Imaginez Google, Facebook, Twitter et Wikipédia influencés par une seule et même entitié décidant de détourner ces réseaux pour son propre profit ? Si un riche entrepreneur au bras long, un petit malin, décidait d'utiliser ces réseaux - aujourd'hui nettement plus influents que CNN, Aljazeera, le Times ou la BBC - pour faire passer le message qui l'intéresse et censurer ceux qui le dérange ?
Quelqu'un a-t-il vérifié les comptes ? Quelqu'un a-t-il recensé les actes de censure ? Comme par exemple le groupe Facebook "Boycott BP" (réunissant 800 000 fans révoltés par la marée noire dans le golfe du Mexique et plus généralement contre l'activité irresponsable de BP) qui fut fermé sans sommation.


A-t-on vraiment la liberté de dire TOUT ce qu'on veut sur le Web ? La question mérite d'être posée.

dimanche, février 13, 2011

De l'utilité du pétrole pour la planète

Je me pose une question comme ça d'un coup ? Quelqu'un s'est-il déjà inquiété de l'utilité du pétrole ? Vis-à-vis de notre planète j'entends, pas vis-à-vis de la société. Et si on découvrait un jour que tout cet or noir qu'on pompe et qu'on crame ensuite avait une destinée bien plus essentielle (sans jeu de mots) que de faire tourner nos moteurs ?

Si on y réflêchit deux secondes, chaque élément de notre bonne vieille Terre a une utilité bien précise. On appelle ça l'écosystème je crois. Tout est lié. Supprimez un maillon de la chaîne et tout s'arrête. Supprimez nos poumons et on ne respire plus, supprimez les arbres et adieux l'oxygène, supprimez la photosynthèse et les arbres ne poussent plus, supprimez le soleil et la photosynthèse n'opère plus...

Autant on doit pouvoir se servir du vent sans empêcher la terre de tourner, autant si on pompe toute l'eau de nos océans on comprend bien qu'on ne mangera plus de poissons. Et si on pompe tout le pétrole de nos sous-sols que se passe-t-il ? Quel sale coup on fait à la planète ? Quel entaille on se fait à nous-même ?

Va savoir...

mardi, février 01, 2011

Fracture : l'inexorable essor des inégalités

On nous le répète depuis pas mal de temps : les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Il suffit d'aller faire un tour sur les stats de l'INSEE pour le constater. Mais attention, de nombreuses interprêtations sont possibles car il est aujourd'hui compliqué de déterminer qui est pauvre et qui est riche. Mais grosso-modo tout le monde s'accorde pour dire que l'écart se creuse depuis 30 ans.

Le blog C Super nous a gratifié en mai 2010 d'un bon article documenté sur le sujet : "France, toujours plus pauvre et encore plus riche".

L'idée c'est que depuis que le capitalisme est devenu la norme en occident, les lois et les systèmes sociaux oeuvrent chaque jour pour que les riches s'enrichissent pendant que les pauvres galèrent de plus en plus. Au milieu, la classe moyenne, icône de la première moitié de ce siècle (jusque disons dans les années 70), a tendance à disparaître. Monsieur Moyen choisis ton camp, tu ne resteras pas moyen longtemps !

Au quotidien comment ça marche ? C'est super simple... Plus on gagne d'argent plus on a de garanties de succès. Auprès des banques bien sûr, pour emprunter, mais aussi auprès des employeurs (signes extérieurs de richesse, réseau, études...) ou auprès des clients dans le cas d'un entrepreneur. Le marché de l'immobilier va aussi clairement danc ce sens. Difficile d'acheter un bien (donc d'investir) sans apport, sans garanties financières. Du coup quand on est pauvre soit on a droit à des taux d'intérêt de dingue soit on loue et donc on balance son argent par les fenêtres. Idem pour le système boursier qui prend de plus en plus de place dans l'économie mondiale. Plus on dispose de liquidités, plus on touche d'intêrets, de plus-values, de dividendes. C'est la loi de la proportionnalité, c'est on ne peut plus logique.

Donc jusqu'ici rien de neuf... Mais ce qui m'inquiètes le plus c'est que la fracture n'est plus seulement financière, et donc en conséquence sociale, mais elle devient aussi culturelle et éducative. Là où les pauvres pouvaient encore lutter, surtout sur notre bonne vieille patrie française, c'était bien sur ces deux terrains là. En france, il y a peu, un pauvre pouvait être méchamment cultivé gràce à l'implication de l'Etat en la matière. Nombreuses expositions gratuites, service publique télévisuel, radios de qualité et j'en passe. Mais avez-vous remarqué. La gratuité et l'accessibilité en termes de Culture est sur le déclin. Surtout depuis Sarkozy. Les concerts sont rarement à moins de 30 euros, les artistes et labels bénéficient de moins d'aides d'Etat (ça se ressent forcément quelque part). Ce ne sont que quelques exemples parmis tant d'autres dans le domaine que je connais bien, la musique. Mais cette vérité s'applique dans tous les domaines culturels. De même les tarifs chômeur ou famille nombreuse ont tendance à disparaître. C'est la merde !

Côté éducation c'est là où c'est le plus flippant. Rappelez vous notre mon vieux système éducatif dont on était si fiers : chaque français avant une chance de réussir gràce à des études gratuites. Mais encore faut-il passer la barrière fatale du bac pour accéder aux études de riches qui sont de toute façon de moins en moins gratuites (frais de dossiers and co) et dont les places sont de plus en plus chères (au sens figuré ?). Si t'as pas le niveau pour aller en Fac, en BTS ou en IUT tu fais quoi ? Reste les écoles privées, hors de prix. D'après les statistiques, qui ont encore ouvert leur gueule, la fracture devient donc inquiétante sur ce terrain aussi. Il y a de plus en plus de bons élèves et de plus en plus de mauvais élèves. Les élèves moyens sont en voie de disparition. Comment on explique ça ? C'est un phénomène à relier à la fracture économique ? Les pauvres travailleraient moins bien ? Les pauvres seraient moins suivis par leurs parents ? Les pauvres seraient plus cons ? Une petite solution toute faite qui changerait beaucoup de choses : enrayer ce système à la con qui fait que les bons professeurs enseignent dans les bonnes écoles (celles des riches) pendant que les mauvais professeurs (les débutants) enseignent dans les ZEP (le coin des pauvres). Ca a l'air simple comme ça. Mais ça doit pas l'être vraiment puisque ça fait des années qu'un paquet de gens réclament cette réforme et qu'elle n'arrive jamais. Tant que les profs ne joueront pas le jeu on n'y arrivera pas je pense...

Bref, la fracture gagne du terrain. On obsverve un net recul post-socialiste du principe d'égalité sociale. Chacun pour sa gueule : liberté, inégalité, fraternité. En espérant qu'on puisse encore compter sur la liberté et la fraternité. Mais pour combien de temps mes amis ? Oh oui pour combien de temps ?

jeudi, octobre 21, 2010

Retraites : le gouvernement reste privilégié

On n'en parle pas assez : le 3 septembre 2010, l'assemblée nationale rejetait un amendement du nom de "249 rect" visant à aligner le régime des retraites du gouvernement et des parlementaires sur le régime des retraites général (le notre).

La preuve ici : amendement 249 rect

Si un jour la page était amenée à disparaître (théorie du complot ;-) : un PDF à télécharger ici : amendement 249 rect (pdf)

Je ne sais pas s'il est vraiment bien nécessaire de commenter ça, tout le monde aura compris que le gouvernement n'est pas prêt à faire personnellement les efforts qu'ils nous demandent à tous de faire... A bon entendeur...

mercredi, septembre 29, 2010

Comprendre la crise des retraites simplement et avec humour

La coopérative "Le Pavé" est un regroupement de personnes dont l'objectif est grosso-modo d'éduquer les gens à la lecture politique et sociale. Comprendre les enjeux, réfléchir à sa position politico-sociale, analyser ce qu'on nous délivre dans les médias etc... Ce qu'ils appellent "l'éducation populaire". Pour ça ils distillent à longueur d'année, dans toutes la France, des spectacles, des formations, des discussions...

Pour ma part je viens de tomber sur 2 extraits d'un spectacle visant à expliquer, commenter, critiquer la crise des retraites : grosse actualité médiatique du moment. Comme tout le monde j'ai toujours senti que je ne comprenais pas le tiers des enjeux de cette crise. Maintenant j'y vois plus clair...

Et ce qui est très très fort dans ce spectacle, c'est la manière dont c'est amené. Avec beaucoup d'humour, de dérision, de cynisme et surtout un grand talent des deux protagonistes pour la mise en scène, la comédie. Ah si la politique pouvait toujours être racontée comme ça, il y aurait plus de votants dans les urnes...

A se demander si les politiciens n'ont pas appris à être chiants, confus et "désinformants" justement pour nous désintéresser du débat politique et pouvoir faire ce qu'ils veulent sans être emmerdés...

PREMIERE PARTIE :


Incultures 5 Travailler MOINS pour gagner plus... 1sur2
envoyé par Axe-R-Mo. - L'info video en direct.

SECONDE PARTIE :


Incultures 5 Travailler MOINS pour gagner plus...2sur2
envoyé par Axe-R-Mo. - L'info internationale vidéo.

jeudi, août 26, 2010

Déportation des Roms : la France fait honte

Que la France est moche quand elle trahit son triptyque "Liberté, Egalité, Fraternité" ! Et tellement de mauvaise foi avec ça... Merci monsieur Sarko (et consorts) pour ce que certains étrangers révoltés apparentent déjà à un "renouveau de la déportation". Ca fait chaud au coeur. Ces jours-ci je pense beaucoup à ceux qui se sont trompés le 6 mai 2007 en se rendant au bureau de vote. Putain le jour de mon anniversaire !!!

Pire que les sans-papiers, de la xénophobie pure et simple.

Edwy Plenel a dit sur RTL en référence aux vols et autres délits reprochés aux Roms : "les délits ce sont des individualités qui les commettent, pas des peuples entiers". A quand une loi pour le délit d'amalgame ?

Petit détail amusant : 48% des français (source : Le Monde) sont favorables aux expulsions de Roms ! Ca fait flipper hein ? Ils étaient 53% à voter pour Sarko en 2007. On gagne au moins un peu de terrain...

mercredi, mars 17, 2010

Jusqu'où va la télé ? Jusqu'à la zone extrême bien sûr !

Je viens de tomber par hasard ce soir sur le documentaire de Christophe Nick diffusé sur France 2 : " Jusqu'où va la télé ? ". Un documentaire analysant un faux jeu télévisé (intitulé " Zone Extrême ") réalisé "pour de vrai" avec de vrais candidats qui ont été trompés par la production. But du jeu : électrocuter de plus en plus fort un cobaye (en fait un comédien) à chaque fois qu'il répond faux à chacune des 27 questions posées par le vrai candidat. Avec le risque de donner la mort étant donné que le voltage monte progressivement à 460 volts...

Résultats ? 81%. C'est le pourcentage des candidats qui sont allés au bout, souvent contre leur volonté, pour ne pas interrompre l'émission et permettre au cobaye de gagner 1 million d'Euros. Les candidats eux ne gagnent rien.

Ma réaction devant mon poste TV a été très forte ! Choqué d'abord... Interessé ensuite par la réflexion que ça suscite. Et puis choqué encore par l'analyse du documentaire, un peu rapide et sujette à controverse (cf le débat qui a eu lieu ensuite sur un plateau réunissant de nombreux spécialistes).

Voilà, à chaud, les réactions que cette émission a fait naître chez moi.

L'autorité sans menace réelle suffit-elle à convaincre quelqu'un d'aller contre sa volonté ? Car la seule autorité, qui d'après le documentaire est à l'origine de la soumission des candidats, est représentée par Tanya Young en tant qu'animatrice un peu autoritaire. Un peu car pas très crédible dans ce rôle selon moi... Après il y a l'enjeu d'un enregistrement télé en différé, c'est vrai. Mais à part ça ? Que se passe-t-il si le candidat renonce et sort du plateau ? Rien ! Aucune menace n'est proférée, aucun enjeu réel... A partir de ce moment là j'ai du mal à comprendre que les candidats ne se soient pas plus révoltés.

En dehors des 81% de jusqu'auboutistes, 100% ont signé un contrat pour jouer à un jeu télé visant à faire souffrir quelqu'un pour divertir le peuple. C'est peut-être ce chiffre là qu'il faut analyser en priorité. Et cet aspect ne me semble pas assez traité dans le documentaire. Comment se sont déroulées les sélections ? Comment quelqu'un à qui on explique clairement le procédé peut avoir envie de participer à un tel enregistrement ?

Tous ceux qui sont allés à 460 volts ont-ils tous vraiment cru à la supercherie ? Christophe Nick et son armée de psychologues et autres sociologues ont bien tenté de prouver leur crédulité selon une rapide étude comportementale, mais l'émission a un peu vite zappé cette question je trouve, dans des séquences montées où il nous est impossible de vérifier la véracité de leur analyse. L'autre pouvoir manipulateur de la télé : le montage, l'élipse.

La question qui reste forcément en suspend quand on a visionné ce documentaire : qu'aurais-je fait à leur place ? De loin comme ça on se dit tous : "je me serais révolté" ! Ou "je n'y aurais pas cru"... Evidemment... On ne saura jamais.

Je n'arrive pas à y croire... J'ai déjà maintes fois critiqué l'influence des médias, et d'autant plus de la télé, sur ce blog mais à ce point : jamais je n'aurais osé l'imaginer. Quelqu'un va-t-il me dévoiler que le documentaire entier était une supercherie ? Et tous les candidats des acteurs ?

Enfin je voudrais conclure dans un curieux réflexe critique d'un sceptique télévisuel : cette émission est-elle une bonne chose ? Que penser des candidats tournés en ridicule, critiqués dès demain j'imagine par leur entourage ? Même si l'émission essaie de dédramatiser leur rôle et leurs actes, est-on certains que les gens comprendront et pardonneront ? Si ceux-ci ont hésité à électrocuter un comédien, les producteurs de cette émission n'ont, eux, pas hésité à prendre le risque de gâcher la vie de personnes faibles et manipulées.

Faites vous votre propre opinion : http://programmes.france2.fr/jusqu-ou-va-la-tele

jeudi, février 18, 2010

Winner / Looser

On a tous envie de faire de belles choses, de réussir notre vie comme on dit. On a besoin de se sentir fiers pour exister. Mais ça ne marche pas forcément seulement pour soi. On applique souvent cette doctrine pour les autres, surtout ses proches. On aime les voir heureux, on aime quand ils se marient, dans un beau mariage ensoleillé, on aime qu'ils fassent de magnifiques enfants, on aime les voir réussir un rendez-vous, une présentation importante, obtenir une augmentation ou réunir un maximum de monde à leur premier vernissage d'artiste.

On est donc exigeants avec nous-même et avec les autres. Mais très souvent on est déçus. Autant l'avouer tout de suite. Il y a peu d'élus parmi les Winners. Alors autant s'assumer tout de suite en Looser. Ca va à l'encontre de la bienséance, c'est un état de fait complètement à contre-courant de notre société mais c'est pourtant en revoyant nos objectifs à la baisse qu'on sera en accord avec nous-même. Libres de toute pression, légers, heureux...

Winner/Looser... Je n'utilise pas l'anglais par hasard. Cette segmentation sur la réussite, ce culte de la performance, c'est un courant de pensée typiquement américain voire anglais. La condition sinequanone pour bien vivre le capitalisme. Se réaliser dans la consommation, se réaliser dans l'ambition, le travail et le pouvoir qui en découle. Quelle utopie ! Le jeu en vaut-t-il vraiment la chandelle ? Combien autour de vous ont déjà succombé ? Combien d'entrepreneurs hi-tech recyclés dans l'élevage de chèvre ? Combien de danseuses étoiles de 17 ans qui n'ont pas vu passer leur insouciante jeunesse ? Combien d'expatriés au bout du monde revenus un an après fauchés et démoralisés ? Combien d'intellectuels qui ne savent pas profiter d'une belle journée de plage au soleil... Et autant de consultations chez le psy.

Soyons réalistes mais n'oublions pas nos rêves pour autant. Pour reprendre un vieil adage un peu usé : l'important c'est de participer. Comprenez : il faut au moins tenter d'atteindre son rêve. Essayer d'être un Winner c'est une bonne chose dans le fond. Il s'agit de ne pas regretter plus tard de ne pas avoir tenté le coup, ne pas être allé au bout de soi-même, de ses capacités. Mais face à l'échec, surtout ne pas s'acharner au risque de s'user le moral. Il faut savoir faire demi-tour à tant. Accepter l'échec et voir le positif : enfin vous voilà libre. Heureux comme un Looser !

dimanche, janvier 03, 2010

Les poilicitiens interdits de communiquer !

Les politiciens font trop de télé, trop de Presse, ils ont même infesté le Web (blog, Tweeter, Facebook...). On est tous d'accord là-dessus. Sarkozy étant d'ailleurs le fer de lance de cette mouvance. La communication à outrance !

Ils sont partout à la télé (leur média préféré car le plus populaire, le plus influent, le plus émotionnel). Plus seulement sur les émissions politiques, mais aussi dans les émissions de divertissement. Ils vont chez Drucker, ils accompagnent leur dulcinée sur une interview culturelle, ils font même de la publicité, ils entretiennent un blog et bavassent sur Tweeter.

Le travail d'un politicien semble désormais se résumer à faire de l'image, choisir les bons mots, inventer l'expression qui sera reprise partout dans la Presse, proposer l'action qui buzzera, faire la grosse connerie que tout le monde se transfert sur le Web (le Lipdub de l'UMP)... Quand font-ils de la politique ? On se croirait constamment en campagne électorale !

Et ce n'est d'ailleurs pas toujours à leur avantage. Pour un élu gagné avec un discours ils en perdent souvent un autre. Le consensus est très compliqué à obtenir quand on est surmédiatisé. Chaque erreur, chaque faux pas prend une tournure démésurée. Les politiciens n'ont plus le droit à l'erreur alors la langue de bois prend encore plus de place. On n'ose plus rien dire si ce n'est pas réflêchi, testé, "stratégifié", "démagogisé". Résultat : fini le naturel, fini l'engagement et les prises de position. Que du calcul, tout le monde adopte le même discours formaté. Surtout ne pas se faire d'ennemis chez les électeurs et les médias.

Et si la solution aux dérives politiques, et au désintéressement des français à la politique, était d'interdire la communication aux homme politiques ? Tout simplement...

Les médecins n'ont pas le droit de communiquer eux ! Imaginez votre généraliste se vanter dans votre rue, en 4 mètres par 3, qu'il est le meilleur généraliste du quartier, le plus sympa. Et en bonus il signe de faux arrêts maladie pour ses meilleurs clients (on ne parle plus de patients dans ce cas là)... Les poiliticiens eux le font sans complexe ! Et pourtant c'est encore moins justifié. Si on a interdit les médecins de communiquer c'est pour éviter de créer un contexte de concurrence et une notion de "marché" sur un service public. Pourquoi pas en politique ? N'avez-vous pas l'impression en regardant le JT d'assister à une foire internationale à la politique ? Avec ses slogans bidons, ses polémiques de comptoir, ses coups bas, ses pubs comparatives ?

Interdisons aux politiciens de communiquer ! Qu'ils se contentent d'un programme clair et précis en période électorale et de dépêches factuelles pour nous faire part de leurs actions concrètes. On repartira déjà sur de meilleures bases.

mercredi, décembre 30, 2009

L'école des stars : flippant !

Je viens de découvrir l'émission "L'école des stars" sur Direct 8. Vous me direz : "encore une télé-réalité sur plateau TV avec des apprentis-stars"... Et c'est pas faux... Mais quand-même... Je suis halluciné par le talent des ces mômes de 9 à 12 ans et par le bon esprit de l'émission (moins puant et showbiz' que les autres). Mais à contrario je suis un peu moins enthousiaste quand je m'attache au fond du truc. On est pile dans le culte du rêve que prône notre génération de téléspectateurs. Et ça commence ainsi de plus en plus tôt... Les enfants de maintenant ne rêvent plus d'être pompier, policier ou vétérinaire, ils rêvent tous d'être des stars ! Quel genre de star ? Peu importe : une star ! S'il faut chanter, jouer la comédie ou se rendre ridicule pour ça ils le feront ! Et leurs parents seront les plus fiers du monde...

Allez quand même écouter Anne et Léo, finalistes de la promo 2009 de l'école des stars (c'est Léo le grand gagnant et c'est mérité). C'est à peine croyable... Des voix fantastiques ça on en a déjà vu même à cet âge. Mais du style, du feeling, du groove comme eux deux, franchement je sais pas... Que de travail pour en arriver là j'imagine. J'imagine d'ailleurs une enfance gâchée à répéter avec un prof de chant russe et sa baguette. J'exagère mais bon, je doute qu'on puisse atteindre ce niveau de justesse, de précision dans le tempo et de comportement en public sans un travail acharné.

> Anne interprêtant " Les feuilles mortes "

> Léo interprêtant " Le temps qui court "


Ce qui frappe aussi c'est de les écouter parler, commenter leur prestation, répondre aux critiques, parler de leur passion, de leur avenir... Flippant ! Comment peut-on parler comme ça à 10 balais ? Avec autant de vocabulaire, d'enthousiasme, avec le ton qui va bien et parfois même la démogagie qui va avec. Showbiz' baby !

Et en même temps. Est-ce qu'à cet âge là on peut vraiment tricher sans que ça se voit ? Je pense tout particulièrement au petit Léo qui semble tout droit déscendu de son vélo-cross et qui passant dans le coin nous a chanté une pure chanson, à l'aise, avec un max de sensibilité et de style. Est-ce qu'il peut vraiment tricher ? Peut-être est-il vraiment passionné. Peut-être est-ce un génie avant l'heure.
.

jeudi, octobre 15, 2009

L'ultimatum Climatique : Copenhague 2009

SI LA NATURE, LE CLIMAT EST EN TRAIN DE REPRENDRE LE POUVOIR SUR NOTRE TERRE C'EST A CAUSE DE NOUS


kyoto ça vous parle ? Le protocole sans doute... Qui visait à réduire les émissions de carbone sur Terre. Semi echec... Aujourd'hui on parle de Copenhague comme la suite de Kyoto mais en plus fort, en plus global, en plus décisif aussi. De nombreux spécialistes s'accordent à dire que si Copenhague ne déclenche pas de réactions sérieuses du côté des dirigeants de ce monde, on sera clairement dans la merde...

QU'EST-CE QU'ON PEUT FAIRE ?


La première chose, la plus simple, la plus rapide, signer " l'ultimatum climatique " : sorte de pétition montrant l'implication des populations du monde entier face à cette problématique.

Ca se passe ici : http://copenhague-2009.com

Et y'a aussi une Fan Page sur Facebook : devenez fan !

POURQUOI ?


Nicolas Hulot s'engage avec sa fondation pour convaincre les gens (vous et moi), les politiciens et les grands patrons sur la nécessité d'une réaction rapide. Allez voir son film "le syndrome du Titanic", vous comprendrez mieux.

dimanche, juillet 05, 2009

Echangeons nos planètes

Je viens d’apprendre, grâce à un des nombreux reportages scientifiques de France 5, que des scientifiques de tous bords travaillent déjà sur une catastrophe annoncée : la mort du soleil. Qui dit mort du soleil ne dit pas congélation de la Terre mais eu contraire nous laisse présager un belle ambiance de rôtissoire puisque celui-ci grossira 250 fois avant de mourir (pour faire simple) et donc détruira la Terre à petit feu.

Un des filons de recherche les plus sérieux pour entraver ce futur fort désagréable consiste non pas à nous protéger ou essayer de « gérer » le soleil mais bel et bien de fuir. Et cette tactique habile est bien souvent préconisée lorsqu’on parle de chaos terrestre. Vite fuyons ! Concentrons-nous deux secondes sur 3 exemples à peine croyables.

Où pourrions-nous donc aller ? La planète la plus proche suffirait-elle à nous mettre à l’abri. Je parle de Mars bien entendu… Et bien oui ! Mais, on le sait bien, Mars n’est pas apte à recevoir les terriens et notre mode de vie, à savoir : respirer. Pour accueillir les quelques milliards de terriens (un autre vaste débat pour plus tard : le transport … et les « élus » au transport…) il faudra donc préparer un peu le terrain. La solution qui m’a été présentée sur France 5 : un canon ! Un canon d’une violence rare qui pourrait balancer sur Mars un projectile suffisamment puissant pour faire ressortir le trésor de notre planète voisine découvert récemment par une mission spatiale : la glace ! Sous la surface aride de Mars il y aurait en effet de la glace, donc de l’eau : l’élément essentiel à la création d’une atmosphère respirable. L’explosion générée à l’impact du projectile ferait ressortir cette glace enfouie. Il suffirait ensuite de viser Mars à plusieurs reprises pour y recréer le climat de la Terre fait de terre et d’eau.

Autre solution, toujours sur Mars : utiliser notre grande expérience de la pollution, du réchauffement climatique, produit par l’excès de dioxyde de carbone, pour l’exporter sur Mars. Quelle belle image ! Mais en effet ce qui constitue une pollution chez nous n’a pas le même impact ailleurs. Il s’agirait donc de réchauffer Mars (via des usines super polluantes en gros) jusqu’à atteindre la température idéale pour la climatiser à notre image.

Une dernière solution, la plus hallucinante de par sa simplicité extrême (dans le concept), déplacer la Terre. Bah oui pourquoi pas… Ca règle le problème du transport. Il suffirait en fait d’aller chercher des astéroïdes de 150 kilomètres de diamètre loin (très loin) de chez nous et les dévier vers la Terre (avec des fusées surpuissantes) pour la raser de près. Ca fait peur hein ? Faudra pas se planter dans les calculs ! Le fait de croiser la Terre à une vitesse démentielle produirait un effet physique à grande échelle qui aurait pour effet de dévier la terre de sa trajectoire cyclique habituelle et l’éloigner, en à peine 6 000 ans, de 50 kilomètres du soleil. Opération donc à répéter tous les 6 000 ans afin de s’éloigner suffisamment du soleil et son rayon d’action mortel.

C’est peut-être une réaction étrange, mais pour moi la première chose que je me suis dit en apprenant ça c’est : « mais putain si on cherche à fuir notre planète pour en coloniser une nouvelle, pourquoi les autres, les extra-terrestres donc, ne feraient pas la même chose ? ». On ne va pas repartir ici sur le débat de l’existence ou non d’une autre vie ailleurs. Partons du constat qu’ils existent par simple pensée métaphysique. Si nous existons : ils existent forcément…

Je me suis donc imaginé directement des projectiles gigantesques de la taille de Paris balancés sur Terre créant des cratères énormes visant à faire ressortir une richesse souterraine peut-être inconnue chez nous mais indispensable aux martiens. Pas de pitié ! Puisque, comme nous, ils ne sont pas conscients de notre présence sur la planète qu’ils ont choisit. Pourquoi auraient-ils de la pitié ? Eux n’ont rien à foutre de l’eau et de l’air, ne voient pas les petits êtres que nous sommes (peut-être n’ont-ils pas d’yeux) et se disent juste : « mortel enfin une planète gavée de pétrole » (ça c’était il y a 50 ans) ou gavée de je ne sais quelle molécule dont ils raffolent.

S’ils ne savent pas fabriquer un canon peut-être sauront-ils bien nous polluer. Je les vois déjà leurs énormes usines à poussière… Mais peut-être ont-ils déjà commencé le travail depuis un moment. Peut-être que le dioxyde de carbone est une invention extra-terrestre, de mèche avec les industriels à qui ils ont promis fortune (l’or coule à flot sur leur planète) et vie éternelle.

On pourrait même aller bien plus loin si on envisage une invasion extra-terrestre sur le long terme plutôt que massivement et en un jour comme on aime l’imaginer dans les fictions. Supposons que les envahisseurs ne soient pas pressés, supposons ensuite qu’ils soient vraiment futés et préfèrent se servir de nous pour nous exterminer et transformer la terre à leur image ; plutôt que de venir nous envahir eux-même. Et si E.T. était venu nous voir il ya des centaines de milliers d’année (quand l’homme n’était pas encore le chef) et avait décelé en nous la capacité adéquate pour porter la bactérie qu’il comptait nous injecter ? S’il nous avait offert un cerveau ? Si le cerveau n’était pas terrien mais importé ? Pourquoi pas ? E.T. serait donc venu il y a bien longtemps avec la ferme intention de nous injecter, à nous les hommes, ce qu’il nous manquait pour venir à bout de notre propre espèce, en toute autonomie, et par la même occasion transformer notre planète grâce à la pollution. E.T. nous a offert l’intelligence ! Et elle s’est répandue sur terre comme un simple virus…

Moi j’ai envie de dire un truc à E.T., aux martiens et autres envahisseurs… E.T. si tu m’écoutes : arrête tes conneries! Viens reprendre ton cerveau et échangeons nos planètes. Avec un peu de chance on sera tous sauvés !

lundi, avril 20, 2009

Pourquoi déprime-t-on ?

Comment expliquer les dépressions à répétition qui minent notre génération ? Pourquoi déprime-t-on plus maintenant qu'avant ? Personne ne discutera au moins cet état de fait : on a jamais vu autant de dépressifs, de clients pour les psychologues, psychiatres and co... On a jamais consommé autant d'anti-dépresseurs, on a jamais autant voulu changer de vie. Nous nous prenons la tête ! Mais pourquoi ? Pourquoi maintenant et pas avant ?

C'est très simple... Ca tient en deux mots : médias et rêve !

En gros je pense que ce sont les médias qui ont insufflé cette souffrance en nous. Le 20ème siècle fut le siècle des médias et ils ont amené avec eux quelque chose de foncièrement nouveau dans notre société : l'ouverture sur le monde, l'ouverture sur les autres. Nous avons pris conscience de l'existence de l'autre, celui qui vit loin, loin de nous géographiquement mais aussi socialement.

Un exemple : celui qui touche le SMIC aujourd'hui ne peux pas nier l'existence des milliardaires, leurs yachts, leur beauté, leurs grosses voitures, leur villa sur la côté, leur travail épanouissant dans le show bisness... Bref il est envieux, voire jaloux ou frustré. Avant, le simple paysan n'avait qu'une vague idée de la vie des seigneurs, nobles ou chevaliers. Il n'avait connaissance que des gens de son monde. Il se posait donc moins de questions, il ne s'alarmait que sur du concret, sur des injustices bien réelles (partages des terres, taxes exagérées etc...).

Les médias nous ont donc donné conscience de la tristesse et la "médiocrité" de notre vie. Mais on pourrait s'en contenter et se dire que c'est mieux que rien. On pourrait paraphraser le groupe de rap marseillais IAM : "Tant pis, on est pas nés sous la même étoile". Mais non, ça serait trop facile...

En plus de nous avoir ouvert sur le monde, les médias nous ont imposé un système de pensée : le culte du rêve ! Ils nous amènent à croire qu'on peut nous aussi rêver d'une vie meilleure, d'une vie de rêve. On peut gagner au loto, on peut partir de rien et devenir riche en vendant des glaces, on peut faire une rencontre miracle ou changer de vie en déménageant au soleil ou à la campagne... Ah si c'était aussi simple ! S'il y avait de la place pour tout le monde...

En conclusion j'ai envie de dire : pour vivre heureux, éteignez la télé et ne rêvez pas trop fort !

mercredi, novembre 05, 2008

Obama : i wasn't sleeping but now i'm scared

In homage to America, i wanted tonight to write this post in english. As good as i can for a poor not very fluent french...

They did it ! American people elected Barack Obama as the president of the United States of America. And i was not sleeping ! It was late in france (3 am) but i couldn't miss it so i am convinced it's a real historical event in the whole world. I was in front of my TV, not in Harlem streets, but i was there !

I'm just starting to change my mind about America and Americans. Till now they were really frightening me. Now i'm wondering that these people are finally serious... At last !

That's the really first time a political character makes me believe in him. Its communication strategy was very good i think, but there's something else. There's a movement, there's a man who offers to us a real new vision of politics, a modern one. He speaks with real words, he seems to be true. He seems to be guided by passion not by power or money. This man lives for equality ! It sounds like Mary Poppins, i know... But for once i want to believe in a political movement. Once in my life.

Obama won. Ok that's a fact... But now i'm scared. I can be optimistic on the fact that he will be a good president but i'm not very confident in his opponents. And god knows they are plenty ! All the good things that happen to our world are destroyed by extremists and powerful people. I'm not just thinking about Malcom X or Martin Luther King... This man seems too good for such a bad world.

What is it going to happen to block Barack Obama's action ?

mardi, décembre 04, 2007

Inde : l'agriculture naturelle contre les industriels des produits chimiques

Un ancien agriculteur indien reconverti dans une association luttant pour revenir à une agriculture écologique (les indiens sont des gros consommateurs de pesticides et sureploitent leurs réserves en eau) forme les paysans du Panjab à des techniques vieilles comme le monde mais déjà oubliées pour cultiver leurs terres. Tout est dans la nature ! Vous n'avez besoin d'aucun produit chimique !

Engrais naturels, insectes déserbants et autres moyens naturels pour développer son exploitation : voilà les nouvelles armes de l'agriculture indienne qui font peur aux industriels des produits chimiques. Ces derniers on d'ailleurs attaqué en justice l'association en question en fabriquant des risques d'exploitation alimentaires liés à ces méthodes naturelles. Un comble ! Mais c'est bon signe ! Les industriels flippent, ils savent que leur marché est sur le déclin : les agriculteurs comme les consommateurs sont de plus en plus conscients des dangers de leurs produits...

La France : plus gros consommateur mondial de pesticides

La France est le plus gros consommateur mondial de pesticides ! Devants les Etats-Unis qui en sont pourtant les inventeurs...

Le physique ou le psychique ? L'oeuf ou la poule ?

Depuis plusieurs années maintenant, deux ou trois ans, peut-être plus (je ne sais plus) je me sens fatigué... Suis-je fatigué physiquement, mon corps souffre-t-il ? Ou suis-je fatigué psychologiquement, suis-je sujet au surmenage ?

C'est bien le problème : je ne sais pas et personne ne semble avoir la réponse. Je pense que cette question, cette recherche de la source d'un mal être, aussi léger soit-il, beaucoup de gens se la posent.

Nos vies sont de plus en plus consacrées au travail, à l'ambition, à la recherche de la perfection sur tous les détails de notre vie, le culte de l'argent et du pouvoir... Le capitalisme en somme pour utiliser un mot presque galvaudé. La conséquence : le stress et la dépression deviennent un mal extrêmement répandu. Rares sont les citadins n'ayant jamais fréquenté un psy ! Est-ce notre mental qui est à l'origine de notre fatigue ? Est-ce ce le stress qui nous rend malade tout l'hiver, pas forcément gravement mais suffisamment pour se sentir fatigué chaque jour ?

Ou au contraire est-ce notre corps, fatigué, qui nous rend faible donc vulnérable psychologiquement ? Est-ce notre alimentation de plus en plus industrialisée (usines de porcs et autres surexploitations de poulets, pesticides, qualité nutritionnelle en déclin, manque de diversité des aliments, congélation...), la polution générale et notre immobilisme grandissant (transports, manque de temps pour le sport, fatigue...) qui nous atteint physiquement ? Du simple rhume au cancer généralisé sommes-nous fragilisés par notre environnement et nos habitudes consuméristes et culturelles ?

Encore une fois on a affaire, semble-t-il, à un cercle vicieux... Qu'est-ce qui nous tue à petit feu ? Notre tête ou notre corps ?

samedi, novembre 24, 2007

Travailler plus pour penser moins

La phrase n'est pas de moi mais je la trouve très juste. Pendant que le gouvernement nous explique qu'il faut travailler plus pour gagner plus on est en droit de se poser deux secondes pour se demander si on a vraiment envie de ça.

Ca a l'air con comme ça, mais a-t-on tous vraiment envie de gagner plus d'argent ou de travailler plus qu'on ne travaille déjà ? Au risque de fâcher ceux qui ne travaillent pas, ou pas assez, contre leur volonté, ou ceux qui aimeraient à juste titre avoir plus d'argent pour subvenir à des besoins de base, j'ai envie de dire non ! Non je ne veux pas travailler plus que ces 8/9 heures de travail effectif que je fais 5 jours par semaine et non je ne souhaite pas forcément gagner beaucoup plus. Car pour tout dire franchement j'aimerais gagner juste un peu plus pour assouvir certaines frustrations (bien souvent matérialistes je dois l'avouer) mais si possible en ne travaillant pas plus.

En effet, si je dois travailler plus je préfère encore me contenter de ce que je gagne aujourd'hui ! J'ai donc fait un vrai choix ! Je ne suis pas prêt à tout donner au travail juste pour de l'argent. Si un jour je travaille d'arrache pied ça sera par passion, pas pour les thunes ! Tout simplement parce que j'ai besoin de temps, et j'ai aussi besoin de tout mon esprit, pour penser... Si je travaille plus je n'ai plus le temps ni l'énergie pour penser. Et penser c'est être libre.

Le temps ça sert aussi à vivre en équilibre pour ne pas décrocher et partir en dépression comme des millions de français : faire du sport, manger correctement, s'amuser, se détendre, se cultiver, s'occuper de soi et ses proches, voyager (ça coûte pas si cher !) etc...

Je plains ces gens qui travaillent tout le temps sans réelle nécessité, qui pensent à leur boulot le week-end, en soirée et en vacances. Ces gens là ne pensent plus contrairement à ce qu'ils croient. Ils font fonctionner leur cerveau, mais seulement pour des intêrets financiers ou matérialistes. Ils ne pensent plus à eux, à leurs proches, aux autres, à la société, à la condition humaines, aux étoiles, à l'avenir...

C'est un engrenage ! Je n'invente rien en disant ça mais c'est tellement édifiant que certains ne concoivent même pas cette version des faits. Travailler beaucoup pour gagner beaucoup d'argent et le dépenser pour faire travailler les autres encore plus puis en vouloir plus pour acheter plus ou plus gros... C'est sans fin ! Selon moi je pense qu'il faut travailler pour ses besoins vitaux (et ceux de sa famille) ainsi que quelques besoins matérialistes de base, dus à notre culture et notre éducation, et le reste, cet excédent de travail qui survient parfois, ne devrait être motivé que par la passion ou par le besoin réel. Le reste n'a pas lieu d'être !

C'est ma vision des choses. Je ne sais pas exactement de quel bord politique je me trouve (même si j'ai une petite idée d'où on risque de me classer) et je m'en fous ! L'important c'est que j'aie pu prendre le temps d'y penser...