mercredi, novembre 05, 2008

Obama : i wasn't sleeping but now i'm scared

In homage to America, i wanted tonight to write this post in english. As good as i can for a poor not very fluent french...

They did it ! American people elected Barack Obama as the president of the United States of America. And i was not sleeping ! It was late in france (3 am) but i couldn't miss it so i am convinced it's a real historical event in the whole world. I was in front of my TV, not in Harlem streets, but i was there !

I'm just starting to change my mind about America and Americans. Till now they were really frightening me. Now i'm wondering that these people are finally serious... At last !

That's the really first time a political character makes me believe in him. Its communication strategy was very good i think, but there's something else. There's a movement, there's a man who offers to us a real new vision of politics, a modern one. He speaks with real words, he seems to be true. He seems to be guided by passion not by power or money. This man lives for equality ! It sounds like Mary Poppins, i know... But for once i want to believe in a political movement. Once in my life.

Obama won. Ok that's a fact... But now i'm scared. I can be optimistic on the fact that he will be a good president but i'm not very confident in his opponents. And god knows they are plenty ! All the good things that happen to our world are destroyed by extremists and powerful people. I'm not just thinking about Malcom X or Martin Luther King... This man seems too good for such a bad world.

What is it going to happen to block Barack Obama's action ?

mardi, décembre 04, 2007

Inde : l'agriculture naturelle contre les industriels des produits chimiques

Un ancien agriculteur indien reconverti dans une association luttant pour revenir à une agriculture écologique (les indiens sont des gros consommateurs de pesticides et sureploitent leurs réserves en eau) forme les paysans du Panjab à des techniques vieilles comme le monde mais déjà oubliées pour cultiver leurs terres. Tout est dans la nature ! Vous n'avez besoin d'aucun produit chimique !

Engrais naturels, insectes déserbants et autres moyens naturels pour développer son exploitation : voilà les nouvelles armes de l'agriculture indienne qui font peur aux industriels des produits chimiques. Ces derniers on d'ailleurs attaqué en justice l'association en question en fabriquant des risques d'exploitation alimentaires liés à ces méthodes naturelles. Un comble ! Mais c'est bon signe ! Les industriels flippent, ils savent que leur marché est sur le déclin : les agriculteurs comme les consommateurs sont de plus en plus conscients des dangers de leurs produits...

La France : plus gros consommateur mondial de pesticides

La France est le plus gros consommateur mondial de pesticides ! Devants les Etats-Unis qui en sont pourtant les inventeurs...

Le physique ou le psychique ? L'oeuf ou la poule ?

Depuis plusieurs années maintenant, deux ou trois ans, peut-être plus (je ne sais plus) je me sens fatigué... Suis-je fatigué physiquement, mon corps souffre-t-il ? Ou suis-je fatigué psychologiquement, suis-je sujet au surmenage ?

C'est bien le problème : je ne sais pas et personne ne semble avoir la réponse. Je pense que cette question, cette recherche de la source d'un mal être, aussi léger soit-il, beaucoup de gens se la posent.

Nos vies sont de plus en plus consacrées au travail, à l'ambition, à la recherche de la perfection sur tous les détails de notre vie, le culte de l'argent et du pouvoir... Le capitalisme en somme pour utiliser un mot presque galvaudé. La conséquence : le stress et la dépression deviennent un mal extrêmement répandu. Rares sont les citadins n'ayant jamais fréquenté un psy ! Est-ce notre mental qui est à l'origine de notre fatigue ? Est-ce ce le stress qui nous rend malade tout l'hiver, pas forcément gravement mais suffisamment pour se sentir fatigué chaque jour ?

Ou au contraire est-ce notre corps, fatigué, qui nous rend faible donc vulnérable psychologiquement ? Est-ce notre alimentation de plus en plus industrialisée (usines de porcs et autres surexploitations de poulets, pesticides, qualité nutritionnelle en déclin, manque de diversité des aliments, congélation...), la polution générale et notre immobilisme grandissant (transports, manque de temps pour le sport, fatigue...) qui nous atteint physiquement ? Du simple rhume au cancer généralisé sommes-nous fragilisés par notre environnement et nos habitudes consuméristes et culturelles ?

Encore une fois on a affaire, semble-t-il, à un cercle vicieux... Qu'est-ce qui nous tue à petit feu ? Notre tête ou notre corps ?

samedi, novembre 24, 2007

Travailler plus pour penser moins

La phrase n'est pas de moi mais je la trouve très juste. Pendant que le gouvernement nous explique qu'il faut travailler plus pour gagner plus on est en droit de se poser deux secondes pour se demander si on a vraiment envie de ça.

Ca a l'air con comme ça, mais a-t-on tous vraiment envie de gagner plus d'argent ou de travailler plus qu'on ne travaille déjà ? Au risque de fâcher ceux qui ne travaillent pas, ou pas assez, contre leur volonté, ou ceux qui aimeraient à juste titre avoir plus d'argent pour subvenir à des besoins de base, j'ai envie de dire non ! Non je ne veux pas travailler plus que ces 8/9 heures de travail effectif que je fais 5 jours par semaine et non je ne souhaite pas forcément gagner beaucoup plus. Car pour tout dire franchement j'aimerais gagner juste un peu plus pour assouvir certaines frustrations (bien souvent matérialistes je dois l'avouer) mais si possible en ne travaillant pas plus.

En effet, si je dois travailler plus je préfère encore me contenter de ce que je gagne aujourd'hui ! J'ai donc fait un vrai choix ! Je ne suis pas prêt à tout donner au travail juste pour de l'argent. Si un jour je travaille d'arrache pied ça sera par passion, pas pour les thunes ! Tout simplement parce que j'ai besoin de temps, et j'ai aussi besoin de tout mon esprit, pour penser... Si je travaille plus je n'ai plus le temps ni l'énergie pour penser. Et penser c'est être libre.

Le temps ça sert aussi à vivre en équilibre pour ne pas décrocher et partir en dépression comme des millions de français : faire du sport, manger correctement, s'amuser, se détendre, se cultiver, s'occuper de soi et ses proches, voyager (ça coûte pas si cher !) etc...

Je plains ces gens qui travaillent tout le temps sans réelle nécessité, qui pensent à leur boulot le week-end, en soirée et en vacances. Ces gens là ne pensent plus contrairement à ce qu'ils croient. Ils font fonctionner leur cerveau, mais seulement pour des intêrets financiers ou matérialistes. Ils ne pensent plus à eux, à leurs proches, aux autres, à la société, à la condition humaines, aux étoiles, à l'avenir...

C'est un engrenage ! Je n'invente rien en disant ça mais c'est tellement édifiant que certains ne concoivent même pas cette version des faits. Travailler beaucoup pour gagner beaucoup d'argent et le dépenser pour faire travailler les autres encore plus puis en vouloir plus pour acheter plus ou plus gros... C'est sans fin ! Selon moi je pense qu'il faut travailler pour ses besoins vitaux (et ceux de sa famille) ainsi que quelques besoins matérialistes de base, dus à notre culture et notre éducation, et le reste, cet excédent de travail qui survient parfois, ne devrait être motivé que par la passion ou par le besoin réel. Le reste n'a pas lieu d'être !

C'est ma vision des choses. Je ne sais pas exactement de quel bord politique je me trouve (même si j'ai une petite idée d'où on risque de me classer) et je m'en fous ! L'important c'est que j'aie pu prendre le temps d'y penser...

lundi, novembre 19, 2007

C'est la loterie qui fait l'homme

Qu'est-ce qui distingue l'homme de la machine ? Qu'est-ce qui nous distingue des animaux ? C'est la loterie !

En fait je trouve que c'est un très bon exemple de ce qui fait l'humanité. Chaque personne qui joue au Loto est pleinement consciente qu'elle n'a pas plus d'une chance sur plusieurs millions de tirer le gros lot, et pourtant elle joue. Et même si le soir devant sa télévision il n'y croit pas vraiment, au fond chaque joueur conserve un brin d'espoir. C'est ça qui fait l'homme : le jeu, l'espoir, le rêve, l'ambition, le désir de vivre à fond avant de mourir. Toutes ces aptitudes profondément humaines.

Tous les chiffres du monde n'y changeront rien, toutes les statistiques, tous les rabat-joie, les terre-à-terre... La loterie c'est un des derniers bastions de l'humanité, le dernier rempart de notre inconscient.

C'est un peu comme l'amour : un des rares sentiments sur lesquels notre société n'a pas d'emprise. On cherche toujours à tout contrôler, à tout comprendre, tout expliquer, tout construire, tout penser. Et pourtant il reste des choses sur lesquelle nous n'avons que peu d'influence. Ce sont ces petites choses qui font que nous sommes encore humains.

Le contrôle c'est la mort, la loterie c'est la vie !

mardi, novembre 06, 2007

Le crédit : la plus grosse pollution personnelle

On nous rabâche sans cesse que si on souhaite agir pour l'environnement, à notre mesure, on peut chacun faire un peu pour la planète en triant nos déchets ou en éteignant nos lumières. Mais au-delà de ces petits gestes quotidiens qui sont devenus évidents, l'écologie personnelle passe par un véritable changement de mentalité. Et si on commençait par arrêter de vivre au-dessus de nos moyens ?

Une étude très sérieuse, mais néanmoins originale dans sa forme, d'un Suisse dont j'ai oublié le nom consiste à calculer l'espace vital moyen nécessaire à chacun sur notre planète : la superficie exploitable pour vivre (avec des denrées alimentaires, de l'eau, un logement etc...)... A priori il s'agirait de 1,8 hectare par terrien. Pas mal me direz-vous sâchant qu'on vit tous dans un appartement entre 10 et 120 m² en moyenne (parfois avec balcon) ! Sauf qu'en fait chacun de nous utilise 2,2 hectare de la planète pour vivre ! Les américains étant les champions du monde avec plus de 9 hectares par habitant.

Donc on vit au-dessus de nos capacités ! Chaque jour l'homme utilise plus que ce que la terre peut lui fournir. On épuise nos réserves, on empêche la nature de se régénérer à son rythme. Résultat : elle meurt à petit feu, étouffée par nos désirs fonciers...
C'est une image intéressante que de comparer nos "besoins" quotidiens à une superficie. Mais je trouve ça plutôt parlant !

Ainsi on peut dire qu'on vit déjà tous à crédit. On parit sur l'avenir en se disant "pas de problèmes à surconsommer, on va trouver des solutions, la terre a de toutes façons suffisamment de réserves pour tenir". Oui mais jusqu'à quand ? C'est le même mode de réflexion lorsqu'on contracte un petit prêt à la consommation pour acheter un téléviseur LCD de 109 cm de diagonale ou qu'on se paie à crédit une voiture hybride non polluante ou une belle maison à la campagne. On pollue ! On consomme plus qu'on ne peut se permette et on alimente la machine de la surconsommation. On ne pense qu'au présent, peu importe les conséquences futures, le risque encouru. Il nous faut ces choses là maintenant tout de suite... On galèrera plus tard, tant pis. Et on comblera ce vide économique en travaillant plus, en achetant d'autres choses pour oublier le temps qu'on engouffre dans le travail, on se noiera dans la boulimie peut-être voire dans les antidépresseurs... C'est sans fin.

Contentons-nous de ce qu'on a déjà ou du moins de ce qu'on peut se permettre, chacun à son rythme !

La métaphore de l'île de Pâques

On connaît plus l'île de Pâques pour sa dimension touristique (les fameuses statues et leur mystère : les moai) mais moins d'un aspect historique. Il se trouve en effet que l'histoire de cette île est édifiante ; car elle il s'agit d'un bel exemple de ce que l'humanité peut faire de pire : l'autodestruction.

Cette île véhiculant une image on ne peut plus mystérieuse se situe dans l'Océan Pacifique à 3700 kilomètres du Chili (le pays dont elle dépend) et à 4000 Kms de Tahiti. La terre la plus proche est Pitcairn située à 2000 Kms. Ca c'est pour le contexte...
Certains scientifiques et ethnologues affichent un penchant pour une thèse un peu surprenante autour de l'extinction en quelques siècles seulement du peuple Pascuan. Une thèse qui finalement peut s'apparenter, avec un peu de retenue, simplement à une belle métaphore de notre planète et de ce qui nous attend.

Certains affirment donc que l'extinction de ce peuple apparu en l'an 1000 après JC et disparu vers la fin du 19ème siècle serait du à un simple processus d'autodestruction que seul l'homme est capable de mettre en place avec une telle radicalité. Au fil des siècles l'île fut habitée par plusieurs tribus (on en a compté jusqu'à 12) qui se sont livrées à des guerres incessantes principalement pour des raisons foncières et le partage du pouvoir. Ces rivalités et l'extension de la population (l'île atteignit 10 000 habitants à son maximum) ont poussé ses habitants à surexploiter les resources de l'ïle, dont la matière première la plus précieuse était le bois, pour fabriquer des bateaux de pêche, des armes et des outils pour ériger leurs grandioses statues : symbole de puissance tribale et de croyance divine. En exploitant le bois au-delà des capacités de régénération de l'île, les pascuans auraient donc signé leur arrêt de mort, coupant leur dernier arbre pour construire leur dernier bateau en état de naviguer... Plus de resources vitales (plus de pêche, plus de fruits...) le peuple pascuan sombra dans le canibalisme, la maladie et la malnutrition avant de disparaître complètement de la surface de l'île laissant derrière eux les symbôles de leur puissance et de leur rivalités : les moai.

Une belle leçon pour les terriens que nous sommes, surexploitant outrageusement et consciemment les capacités naturelles de notre planète, batissant des villes et des monuments à la hauteur de notre ambition, et livrant bataille pour des terres, des divergences religieuses ou des énergies.

mardi, mai 15, 2007

De quoi parle ce blog ?

Les médias sélectionnent largement l'information qu'ils veulent porter à notre connaissance. Quelle information mérite-t-elle d'être traitée en priorité par rapport à une autre ? Pourquoi un Tsunami en Asie ou un attentat à Londre méritent ils d'être plus médiatisés qu'une guerre au Darfour, un génocide au Rwanda ou un énième africain mort du Sida ou simplement de faim ?

De la même manière il est important de rester le plus objectif possible face aux images et aux articles qu'on daigne porter à notre connaissance. La grande majorité de l'information qu'on nous propose aujourd'hui est subjective, manipulée, influencée, recopiée ou politisée... Ne prenez jamais pour acquis ce qu'on vous dit : restez objectif !

Venez flipper avec moi : sur tout et n'importe quoi mais plutôt sur TOUT et pas n'importe comment !

Note : je m'autorise parfois quelques hors-sujets, ce blog étant, au-delà d'une critique de l'objectivité des médias, un défouloir quant à toutes mes crises pseudo-révolitionnaires et autres égo-trips.

De Louis XVI à Bush, en passant par Sarkozy, De Tocqueville analyse nos leaders

Une fois n'est pas coutume, je me permets de citer presque intégralement un texte d'Alexis de Tocqueville que quelqu'un a eu la bonne idée de me faire circuler par mail. Je savais que cet auteur était brillant mais je ne savais pas à quel point il pouvait être un visionnaire.

« Il y a un passage très périlleux dans la vie des peuples démocratiques.

« Lorsque le goût des jouissances matérielles se développe chez un de ces peuples plus rapidement que les lumières et que les habitudes de la liberté, il vient un moment où les hommes sont emportés et comme hors d’eux-mêmes, à la vue de ces biens nouveaux qu’ils sont prêts à saisir. Préoccupés du seul soin de faire fortune, ils n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous. Il n’est pas besoin d’arracher à de tels citoyens les droits qu’ils possèdent ; ils les laissent volontiers échapper eux-mêmes(…)

« Si, à ce moment critique, un ambitieux habile vient à s’emparer du pouvoir, il trouve que la voie à toutes les usurpations est ouverte. Qu’il veille quelque temps à ce que tous les intérêts matériels prospèrent, on le tiendra aisément quitte du reste. Qu’il garantisse surtout le bon ordre. Les hommes qui ont la passion des jouissances matérielles découvrent d’ordinaire comment les agitations de la liberté troublent le bien-être, avant que d’apercevoir comment la liberté sert à se le procurer ; et, au moindre bruit des passions politiques qui pénètrent au milieu des petites jouissances de leur vie privée, ils s’éveillent et s’inquiètent ; pendant longtemps la peur de l’anarchie les tient sans cesse en suspens et toujours prêts à se jeter hors de la liberté au premier désordre.

« Je conviendrai sans peine que la paix publique est un grand bien ; mais je ne veux pas oublier cependant que c’est à travers le bon ordre que tous les peuples sont arrivés à la tyrannie. Il ne s’ensuit pas assurément que les peuples doivent mépriser la paix publique ; mais il ne faut pas qu’elle leur suffise. Une nation qui ne demande à son gouvernement que le maintien de l’ordre est déjà esclave au fond du cœur ; elle est esclave de son bien-être, et l’homme qui doit l’enchaîner peut paraître. (…)

« Il n’est pas rare de voir alors sur la vaste scène du monde, ainsi que sur nos théâtres, une multitude représentée par quelques hommes. Ceux-ci parlent seuls au nom d’une foule absente ou inattentive ; seuls ils agissent au milieu de l’immobilité universelle ; ils disposent, suivant leur caprice, de toutes choses, ils changent les lois et tyrannisent à leur gré les mœurs ; et l’on s’étonne en voyant le petit nombre de faibles et d’indignes mains dans lesquelles peut tomber un grand peuple…

« Le naturel du pouvoir absolu, dans les siècles démocratiques, n’est ni cruel ni sauvage, mais il est minutieux et tracassier. »

Alexis de Tocqueville
Extrait de De la Démocratie en Amérique, Livre II, 1840 (10/18, 1963)

mardi, avril 03, 2007

"J'attends" : le nouveau clip d'Hocus Pocus

Puisque je suis depuis peu assez centré sur les problématiques environnementales, voilà un clip qui traite du sujet avec des mots qui m'ont particulièrement touché puisque assez similaires à certaines de mes pensées, plutôt culpabilisantes...

"J'attends"... http://www.streamingbox.com/universal/universal_hocus_pocus.htm

En plus d'avoir écrit un très bon texte, 20SYL, le rappeur de ce groupe Hip-hop nantais, et son label On And On, nous offrent là un clip très esthétique avec un vrai travail de post-production. Beaucoup de sobriété et d'éfficacité au service de l'image et du message qu'elle véhicule. Une véritable réussite quand on connait le peu de moyens que cette équipe peut investir dans sa promotion.

Hocus Pocus : un groupe à suivre de près ! D'après moi un des tous meilleurs projets français. influencés par The Roots, ils sont les premiers à avoir proposé, en France, une formation Hip-hop organique (avec de vrais instruments). A découvrir surtout sur scène !

lundi, avril 02, 2007

Comment les riches détruisent la planète ?

Longtemps que j'avais pas écrit ici... Et qu'est-ce qui peut bien susciter mon retour sur ces pages ? Cette fois c'est une question d'écologie qui motive un retour de sentiment révolutionnaire dans mes entrailles. Cela fait déjà un moment que je m'intéresse de plus en plus au phénomène et que j'ai envie de moins regarder passivement la planète se dégrader (et y participer) pour être juste un peu plus actif dans ma volonté de la protéger. Première étape : l'achat d'un bouquin qui traite du sujet et me rende un peu moins con en la matière : "Comment les riches détruisent la planète" d'Hervé Kempf. Petit avant-goût quelques chapitres plus tard...

Hervé Kempf est un des journalistes écolo les plus réputés en France, spécialiste de l'environnement depuis plus de 20 ans. Il a écrit dans Courrier International, La Recherche et actuellement dans Le Monde. L'axe qu'il a choisi pour écrire son livre a tout particulièrement attiré mon attention car il aborde les problèmes écologiques sous un angle beaucoup plus social que la plupart des éléments bien plus médiatiques qui parviennent à notre connaissance ; souvent bien trop teintés de catastrophisme, d'illusions et autres pièges du "développement durable", emmenés par des groupes financiers ou énergétiques qui ont intérêt à nous embrouiller sur ce terrain.

En somme Hervé Kempf nous explique que pour envisager de traiter la crise écologique il faut d'abord s'attaquer à la crise sociale. Même démarche que certains estiment intéressante pour régler les problèmes de violence en banlieue. Ce n'est pas avec plus de flics, un état sécuritaire et une immigration limitée qu'on affaiblira les violences mais plutôt en travaillant sur la source du problème, bien souvent clairement sociale. Même combat pour la dégradation de notre planète, il vaut mieux directement travailler sur la conscience collective de la richesse de notre Terre et son érosion, pour limiter les dégâts, plutôt que de planter des éoliennes et travailler sur des moteurs écolos depuis plus de 20 ans sans résultats bien concrets pour l'instant... Il faut cibler monsieur tout le monde bien entendu mais aussi et surtout les dirigeants, les riches. Voilà, je crois, le propo de monsieur Kempf.

Après un rapide état des lieux très documenté sur l'état de la planète, on entre ensuite dans le vif du sujet et les idées véhiculées par l'auteur me parlent tout particulièrement. Voilà quelqu'un de bien renseigné, réaliste mais pas résigné, quelqu'un qui rentre dans le lard du système plutôt que de s'enfermer dans un pacifisme écolo admirable mais manquant d'efficacité face à des requins aux dents acérées.

La suite bientôt, quand j'aurais ingurgité quelques chapitres de plus.

Le site d'Hervé Kempf : www.reporterre.net

mercredi, juin 21, 2006

Les yeux carrés

J'ai volontairement choisi de rédiger ce billet, un brin hors-sujet, un soir, tard, avec une petite migraine ophtalmique qui me picote derrière les yeux et fait battre une grosse veine sur ma tempe gauche. L'écran occupe plus de 50% de ma vie, parfois 70 voire 80%... J'ai souvent le sentiment que l'écran asservit ma vie.

Pire il en est le maître incontesté. Je ne sais rien faire sans lui, je pratique trop d'activités par son intemédiaire, trop de loisirs, de passions et de travail... Même mes rares moments de détente sont rythmés par la télé, trop fatigué pour entreprendre une activité plus manuelle, sociale, créative : humaine ! L'écran nous rend mou, fatigué, migraineux. Il nous agace quand son fidèle compagnon, l'ordinateur, ne fonctionne pas ou mal, quitte à rentrer dans de grosses colères parfois en cas de supression inopinée d'un fichier ou en cas de plantage.

Mon métier consiste à créer des sites internet et communiquer par internet, à designer des supports graphiques avec Photoshop. Je fais de la musique sur ordinateur, de la photo que je retouche ensuite sur ordinateur. Parfois je monte des vidéos sur mon écran 20 pouces (j'ai besoin de place pour mon imagination numérique débordante). Je ne peux plus me passer du mail pour rester en contact avec les gens, autant professionnellement que personnellement. Je trouve la moindre information sur internet : plus de bouquins, ou très peu, chez moi. Evidemment je grignote un paquet de films en DVD, sur le même écran pourtant. ET parfois je vais au cinéma pour observer scupuleusment un grand écran. Je suis DEPENDANT !

J'ai les yeux carrés et je ne sais pas comment m'en sortir... Je rêve de photographie argentique, de musique analogique, de piano à corde, de dessin manuel, de peinture, de contacts réels avec les gens (dans la "vraie vie"), parfois même de téléphone c'est vous dire... Mais c'est tellement plus difficile et fastidieux. Il faut du temps pour tout ça. Et du temps moi j'en ai pas. C'est pour ça qu'on court après le numérique, les écrans LCD et plasma... C'est parce qu'on manque de temps ! On court après le temps... Et je suis las de courir. Je veux quitter mon écran des yeux, regarder la vie en face, ôter ce voile qui perturbe ma vision réaliste des choses. Resentir plutôt que d'observer. Voir plus que regarder !

Mais pas maintenant, plus tard... Là j'ai pas vraiment le temps...

mardi, mars 28, 2006

Le 11 septembre 2001 : qui croire ?

De nombreux doutes ont été émis dès le début quand aux inculpations formulées par le gouvernement Bush vis à vis d'Al Qaida et du terrorisme en général. Peu de preuves quant aux kamikazes et des éléments très troublants venant contrecarrer la véracité des informations qui nous parviennent au compte-goutte. Les 2 tours du Wolrd Trade Center se sont elles bien éfondrées toutes seules ? Un avion s'est-il bien encastré dans le Pentagone ? La "belle" histoire de cet avion détourné et finalement repris en main (avant le crash) par des passagers est elle véridique ? Beaucoup de questions et pas beaucoup de réponses...

Parmis plusieurs investigations sur le sujet en voici deux réalisées par des américains et traduites en français. Elles proposent une vision pour le moins surprenante des attentats du 11 septembre. En décortiquant minutieusement toutes les images, textes et interviews autour de ce sujet, ceux-ci nous expliquent que cet "attentat" aurait été commandité par l'administration Bush afin de justifier le renforcement de la défense nationale et le démarrage d'une grande campagne politique et militaire au moyen-orient... Rien que ça !

2 Reportages à regarder avec le plus de recul possible :

> Loose Change (VF)
> Loose Change 2nd Edition (VF)

CES DEUX VIDEOS SONT DISPONIBLES SUR CE SITE : http://reopen911.online.fr/

Le premier analyse les évenements du 11 septembre pour nous démontrer les éventuelles "petites erreurs" et autres "petits oublis" des médias sur ce sujet. Le second s'attarde plus au contexte politique expliquant les intentions de cette éventuelle manipulation.

Vous remarquerez que je m'efforce de parler au conditionnel. Car le fait est que, même si ces deux documentaires sont très bien faits, sont très troublants et posent de vraies questions, je ne peux pas vérifier si leurs sources sont sûres, et vous non plus. Ne croyez que ce que vous ne pouvez pas vérifier ! C'est la règle sur ce type d'affaire où corruption, pressions, politique et argent viennent forcément fausser la donne. Pour qui que ce soit...

Je ne vous les présente que pour information. Parce que moi aussi je suis très sceptique quand à la réalité de ce qui s'est passé ce jour là, dans les jours le précédent et ceux d'après. On nous dit pas tout c'est évident ! Mais c'est pas pour autant que je vais croire a contrario ce qu'avencent ces journalistes (le sont ils vraiment ? A vérifier...). Ca permet juste de faire avancer sa propre objectivité. Et c'est bien le but de ce blog. Connaître toutes les versions de la réalité (ou du mensonge) pour pouvoir se forger un avis le plus objectif possible.

jeudi, septembre 15, 2005

Tchad : la religion ou la rue

L'Islam fait peur à l'occident. L'Islam et son fonctionnement sont donc très vite devenus ultra-médiatisés. Le Tchad, malgré la discrétion que ce pays suscite, semble entrer rapidement dans le vif du sujet. La particularité de cette nouvelle "cible" de dieu : ses écoles coraniques disciplinaires. Des enfants enchaînés, fouettés, apprenant le Coran par coeur sous 45 degrés Celsius, comme des machines de dieu. Le Tchad : là où la souffrance est le premier enseignement d'Allah.

C'est encore l'émission Envoyé Spécial qui aura, pour moi, levé le voile sur un fait hautement révoltant. Mon analyse du reportage a évolué en deux phases au cours de celui-ci. J'ai d'abord bien entendu halluciné sur la manière d'inculquer la croyance islamique à ces "enfants" âgés de 5 à 40 ans ! Plus qu'une école religieuse on découvre là une prison. Sans cloture, sans cellules mais avec des fers aux pieds, à l'ancienne ; et un fouet pour cadrer ces élèves, ces détenus et "les mettre dans le droit chemin" selon les mots du marabout, le directeur de l'école si vous voulez. Apparemment, les occupants de ces sombres endroits ont pour la plupart été placés là par leurs familles, fatiguées de leur indisciplinarité, ou juste pour leur apprendre la religion et un peu de mathématiques.

Ensuite le reportage évolue en enquête sociale. On interroge monsieur tout le monde, un chauffeur de taxi et un professeur de faculté. Tous font retentir le même son de cloche : "rien de choquant dans tout ça". L'éducation au Tchad ne ressemble en rien à la notre. Ici c'est à la dure ! Le plus intéressant c'est cette interview de ce professeur qui, sur la défensive, explique que l'occident diabolise l'Islam, à cause du terrorisme, et risque de trouver ici une nouvelle perche pour attaquer leurs croyances. "Tout est question de culture" nous explique-t-il. Pas de quoi fouetter un chat en somme...

Mais ce qui est le plus flippant ici, c'est le pouvoir moral qu'exerce la religion et les religieux sur le peuple. La plupart des gens n'osent s'insurger contre ces pratiques, pas même le premier ministre, par peur de porter atteinte à Allah et se voir ainsi mal jugé, voire pire. Qui sait ce qui attend celui qui blasphème dans une société qui apprend l'Islam aussi durement. La religion c'est du sérieux !

Alors me revoilà encore une fois le cul entre deux chaises. J'ai du mal à sortir de l'idée que la religion, et surtout l'Islam dans ses pratiques les plus extrêmes, n'est source que de discordes, de conflits, de souffrances, d'immobilisme. A l'opposé je sais que le Coran est mal interprêté et qu'il ne prêche pas ces débordements. Je refuse d'entrer dans le jeu politico-médiatique qui vise à faire l'amalgamme et inculper une croyance par ses rares (mais de plus en plus nombreuses) déviances extrêmistes. De même j'ai appris à accepter que le monde ne fonctionne pas socialement partout pareil. Ce qui parait choquant chez nous est parfois normal ailleurs et inversement. Ouis mais...

Si le reportage m'a finalement déçu dans sa conclusion (ces élèves ne seraient ils pas les "futurs combattants de dieux" ? Une expression trop médiatique pour être objective), on en vient malgré tout à se demander si on est pas en train d'assister à une réelle prolifération de l'extrêmisme religieux à travers le monde. Mille mosquées baties en trois ans, le temps du mandat d'un politique Saoudien. L'Arabie Saoudite qui en a profité pour financer une grande partie de ces écoles coraniques.

A voir la tristesse, le dévouement, la peur dans les yeux de ces élèves, on arrive sans peine à les imaginer en kamikazes ou soldats du Djihad. Mais sans connaître la finalité réelle de ces enseignements, lorsqu'on est pauvre, hors la loi et mal éduqué, que choisir entre la rue et le bâton ? Le bâton, tant qu'il est justifié par dieu.

lundi, septembre 05, 2005

Un ouragan peut en cacher un autre

L'ouragan Katrina qui est venu semer la panique aux Etats-unis, principalement à la Nouvelle-Orléans et dans le Mississipi, vient de dévoiler un fait hautement médiatisable qui a pourtant réussi à passer au travers des mailles de l'opinion mondiale. Les Etats-Unis sont pauvres, les inégalités sont impressionantes et grandissantes (surtout depuis Bush) et les forces de manoeuvre (tous types confondus) sont désorganisées ou absentes. Bref les USA sont bien présents en Irak et dans le CAC40 mais ils ont oublié leur propre peuple.

Il est pourtant de notoriété publique ques les inégalités sociales et raciales sont de mise là-bas. Mais c'est comme si cet ouragan avail soufflé un voile légèrement déposé sur le drapeau américain. Un voile transparent mais à 95% d'opacité quand-même... Avec un telle myopie on prend bien violemment dans notre face une réalité qu'on arrivait à peine à entrevoir entre deux mailles. Plus d'un million de sans-abris en conséquence de la catastrophe, plusieurs centaines de morts, une grosse panique dans l'organisation des secours et des mesures d'aide à ses populations souvent défavorisées. Des pillages de plus en plus violent : armes à feu, gangs, affrontement musclés avec des militaires à la gachette facile. Bref tous les défauts des USA semblent extravertis d'un coup. Ca fait flipper !

En guise de cerise sur ce gâteau moisi, le gouvernement a trop tardé à demander, que dis-je "quémandé" puisque c'est comme cela qu'ils l'ont semble-t-il vécu, l'aide internationale. Les secours ont donc perdu énormément de temps et énormément de vies. Je rejoins Michael Moore pour me demander : "Où sont les hélicoptères et les bateaux de l'armée ?". Ceux qui seraient forts utiles aux secours armés de bottes et de pirogues sur le Mississipi. Réflêchissez deux secondes...

Les USA sont faibles, les USA sont pauvres : ils ont besoin de nous ! Envoyez vos dons directement à Bush, il saura quoi en faire, ayez confiance !

La vie est souvent une question de priorités. Celles du gouvernement américain ne semblent pas être celles de son peuple. A priori il faudrait plutôt chercher du côté du pétrole ou de l'expansion économique. Le serpent ne serait-il pas en train de se mordre la queue ? Je viens d'apprendre que les prix du pétrole augmentent proportionnellement avec l'estimation du coût de cette catastrophe qu'il faudrait chiffrer autour de 20 milliard de dollars.
La nature est peut-être la dernière chose que les stratèges américains ne savent pas prévoir dans leurs plans de développement. La leçon a cette fois un goût vraiment trop amer.

vendredi, août 19, 2005

La médecine anti-SIDA remise en cause

20 ans que la recherche mondiale travaille sur un vaccin contre le SIDA. 20 ans qu'on arrive même pas à définir comment fonctionne ce virus et que certains industriels biochimistes profitent de sa complexité thérapeutique et de la peur qu'il génère pour se remplir les poches. Et s'il y avait encore plus môche que cet aspect sombre de la lutte contre le SIDA ?

Je suis en effet tombé par hasard sur un article indépendant (donc de source pas forcément sûre même si au moins il n'est pas influencé par des industriels) dénoncant un établissement américain qui teste des traitements sur des enfants séropositifs abandonnés. Sur fond de drame social - avec en tête d'affiche des petis enfants noir ou hispaniques défavorisés, abandonnés par leur mère et utilisées à leur insu comme cobayes - se joue un nouvel acte des de la recherche médicale qui pense peut-être pouvoir se disculper en brandissant ses efforts de lutte contre contre le virus du SIDA qu'on redoute tous tant.

Les faits sont les suivants : l'ICC de New York (Incarnation Children's Center) teste sans l'accord de ses patients, des enfants souvent en bas âge, et de leurs tuteurs (ils n'ont plus de parents) des médicaments jugés très dangereux ou mortels. Les enfants refusant ces médicaments se le voient administrés par la force ou par voie chirurgicale. Le tout sans savoir si ces expériences sont intelligentes, les théories sur lesquelles elle se basent datant de plus de 20 ans.

Pour en savoir plus, lisez le reportage de Liam SCHEFF qui cherche un organe de presse pour le publier :

http://www.sidasante.com/journal/maison.htm

Article à lire avec un minimum de scepticisme sans pouvoir recouper ou vérifier ces informations ; surtout sur la suite de l'article dérivant vers une remise en cause de certaines des principales hypothèses émises par les chercheurs sur le virus du VIH.
Même si ça vaut la peine de s'y intéresser, mieux vaut rester objectif sur ce domaine, il serait dommage de ne plus croire en la médecine dans cette lutte contre le SIDA et véhiculer l'idée que les tests de dépistage ne servent à rien par exemple. Même si c'est potentiellement vrai...

mardi, août 16, 2005

Une Guerre

Comme si je flippais pas déjà assez tout seul, j'ai eu cet été la bonne idée de lire un bouquin conseillé par un ami : "Une Guerre" par Dominique Lorentz sorti aux Arènes en 1997.

C'est pile le genre de bouquin qu'il faut pas lire, comme moi, au bord d'une piscine sous le soleil. Ca chauffe la tête, ça contrarie, voire ça peut vous coller de mauvaise humeur au risque de refuser le Pastis de 18h...

J'ai pas réussi à saisir l'intégralité des faits dénoncés dans ce livre tant ils sont nombreux et compliqués à intégrer. Il faut connaître le contexte politique et historique de chaque affaire pour ne pas être largué. Même si Dominique Lorentz ne lésine pas pour nous mettre dans le bain, ça fait souvent trop d'infos nouvelles pour pas tout mélanger.
Mais disons que j'ai compris dans les grandes lignes de quoi il s'agissait, suffisamment pour pousser des grands soupirs honteux toutes les 2 pages.

Le livre part d'une enquête journalistique sur Baroin (président de la GMF et de la FNAC dans les années 80) et de sa mort "accidentelle" pour dériver très vite sur les attentats perpétrés en France dans cette même période, les otages au Liban, l'arme atomique délivrée par les français et tout un défilé de complots incroyables et autres crimes d'état. Tout est lié.
On sait tous que notre état (comme les autres) est pourri de l'intérieur et battit son pouvoir sur le mensonge et la manipulation mais, face à tant de détails, on reste étonnés de découvir à quel point c'est parfois énorme et assumé. Tout le monde est dans le coup, même les plus médiatisés ou les plus "respectueux".

Dans un contexte de paranoia face à des médias contrôlés par l'état on pourrait aussi se demander si "Une Guerre" ne nous délivre pas de même des infos erronées. Mais c'est pratiquement impossible étant donné la méthodologie appliquée par l'auteur. Des heures de documentation, du recoupement d'information et un peu d'analyse. Très peu de terrain, d'interviews et d'enquêtes finalement. Que des faits... Tout est inscrit noir sur blanc dans la presse. C'est ça le plus fou ! Encore fallait-il savoir décoder les infos, les confronter, les associer, les déterrer... Un travail de fourmie.

Cette journaliste (et son éditeur) a pris de sérieux risques pour publier cet ouvrage. Rien que pour cette raison ça vaut la peine de s'y intéresser. Rares sont les personnes osant taper de la sorte dans la foumilière. 4 ans plus tard Dominique Lorentz remue le couteau dans la plaie en sortant "Affaires atomiques". Une véritable "quête du Grave" semble donc motiver cette journaliste. On lui souhaite de continuer le plus loin qu'elle puisse et d'éviter les balles autant que possible. Dominique, si j'ai un conseil pour vous : n'acceptez jamais de bonbons d'un inconnu.

mercredi, juillet 20, 2005

Le hall de gare médiatique

Le tableau d'affichage clignote encore... Les chiffres défilent et tous les regards sont attirés par le bruit des rotatives. Une voix douce et suave s'élève dans le grand hall de l'info : "Attentat de Londres : 56 morts - Voie 2". Légère agitation générale, bruits de pas en tous sens, petit fouilli amical mais sérieux. La majorité des voyageurs médiatiques se dirigent vers le quai indiqué. "56 morts ! Tu te rends compte ? Ca grimpe de jour en jour, c'est atroce le terrorisme. De pauvres gens innocents..."

Les gens, le public, l'audience, les spectateurs se concentrent-t-ils toujours sur ce qui est primordial ? Comment les médias traitent-ils les priorités ? Pas comme le ferait un chef de gare ; premier arrivé premier annoncé... Non, tout est question de chiffres, question d'émotion, d'identification, question de rapports géopolitiques ou pire de rapports économiques.

56 morts finalement c'est pas beaucoup !

Mais Londres c'est tellement près (2 heures en Eurostar). Et puis les prochains à péter c'est peut-être nous. Alors on se sent concernés, on est répugnés par la gratuité de cet acte barbare. Et puis la télé nous propose des images criantes de vérité : les pompiers filmés par un téléphone portable en 192x144 pixels, une photo d'un grand brûlé masqué - on dirait Jason dans Halloween ! - une capture d'un des terroristes avec un gros sac à dos (brrrr il a pas l'air très net celui-là !)...

Alors on a pas le choix : on scotche sur TF1, on se contente du superficiel parce que Le Monde Diplomatique c'est un peu chiant quand-même... Et on oublie les détails, on occulte le reste de l'info mondiale, on ignore tout simplement, on se préserve.

56 ! C'est bizarre, je sais même pas quoi en penser de ce chiffre... Un chiffre parmis tant d'autres, beaucoup plus impressionnants ceux-là finalement.
Moi je me force à faire comme les anglais et pas bloquer bêtement sur ce nouveau gros titre, rester alerte quant à ce qu'il se dit dans les petites colonnes. C'est sans doute un peu vain mais j'ai toujours choisi ce que je mettais dans mon assiette et c'est pas Poivre d'Arvor qui va me faire bouffer à diner !

vendredi, juillet 08, 2005

Oil Panic !

Je vous recommande d'aller lire le premier billet de mister Pitouille sur son blog intitulé PLEASE DO NOT PANIC.

Dites que vous venez de ma part il vous fera une ristourne sur son rayon "paniques écologiques"...